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Pour cette première saison en NF2, Chauray Basket a confié le coaching de l'équipe fanion à Sullivan Cazalon. En provenance de Calais (NF2), le jeune technicien de 27 ans a dirigé cette semaine ses premières séances d'entraînement. Faisons un peu plus connaissance avec lui.
Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je suis originaire de la région parisienne, mais je suis vite parti pour le lycée à Calais en Sport Etudes sur les coups des 14-15 ans : j’y ai joué en U17 puis Pré-Nat. Mais à cause de blessures, je me suis mis au coaching : les U9, puis les U15...et puis je suis parti en Alsace où j’ai passé mon CQP en deux ans : j’ai coaché en U18F Région et Elite mais cela s’est stoppé avec le Covid. Ensuite je suis allé à Bihorel dans la banlieue de Rouen, où j’ai pu passer et obtenir mon BE : j’ai été assistant puis rapidement coach de la NF3 avant de partir à Calais l’été dernier, un choix pas trop difficile puisque je connaissais déjà très bien la structure. Malgré un relationnel compliqué avec les dirigeants, on a quand même atteint les play-offs d’accession de NF1, ce qui a été une belle performance. Mais on a dû s’incliner face à bien plus fortes que nous.
Qu’est-ce qui t’a convaincu de venir à Chauray ? Connais-tu un peu la région ?
J’avais déjà contacté le Président Duflos à l’intersaison 2023 sur les conseils de Fiona Vasseur car je savais que Christophe Pontcharraud était sur le départ, mais le choix de Simon Sterling avait déjà été arrêté. J’ai retenté ma chance cette année et je suis heureux de pouvoir intégrer le projet du club. M’installer sur le Niortais me permet également de me rapprocher de ma copine qui vient de signer en première division de volleyball à Mérignac.
Quelle est ta philosophie de jeu ?
Défensivement, il n’y aura pas de principe inamovible : il faudra que l’on s’adapte au profil de l’adversaire, enrayer l’attaque d’en-face, lui faire mal. Offensivement, je veux laisser une grande liberté dans les prises d’initiatives chez les joueuses. Je veux insuffler de la confiance chez chacune d’entre elles. Et le reste suivra…
Connais-tu certaines joueuses de Chauray ?
Leslie Matanga est celle que je connais le mieux car elle a joué à Bihorel lorsque j’étais coach de la NF3 là-bas. Pour le reste de l’équipe, je les ai toutes eues au téléphone et je suis impatient de faire leur connaissance pour la reprise demain (cette interview a été effectuée le 14 août, NDLR)
Comment s’organise la préparation de la saison ?
Le but premier de la présaison est d’arriver le 22 septembre à 100% de nos capacités physiques. Il y aura bien évidemment un délai plus long sur l’aspect basket, car le collectif se met en place plus lentement. La présaison, c’est du crescendo : on va monter en charge au fur à et mesure des jours. Il faut aussi éviter de rentrer dans la routine de jouer contre nous-même à l’entraînement. Dans cette optique, la répétition des oppositions va permettre de mieux gérer la fatigue grâce aux rotations lors des matchs, par rapport à un entraînement où personne ne souffle pendant 1h30.
La composition de la poule a pris un peu de retard mais elle a été publiée : que peux-tu en dire pour le moment ?
Je suis novice dans la région même si je connais quelques joueuses de certaines équipes et il y aura de belles oppositions à venir. Mais je le prends plutôt comme un avantage car cela va nous permettre de nous concentrer sur nous-même.
